L’enfant qui écrit mal, la dysgraphie

Beaucoup d’enfants ont de la peine à écrire et c’est un handicap pour leurs études, cela a un nom :

La dysgraphie

Dyslexie, dysgraphie, dysorthographie vont souvent de pair, bien que cela ne soit pas automatique. La dyslexie est le trouble du langage, la dysgraphie celui de l’écrit, la dysorthographie, celui de l’orthographe.

Il y a des enfants dont la main, le poignet se crispent. Le thérapeute va proposer des exercices de relaxation, d’assouplissement et de tenue de l’outil d’écriture. Certains professeurs recommandent également des séances de rééducation graphique à des élèves gauchers. Dans ce cas ils vont apprendre à tenir leur crayon, à bouger leur feuille de papier, à positionner leur coude pour acquérir un geste plus aisé. Quand un enfant a des difficultés d’écriture, c’est dans le mouvement que celles-ci se manifestent : l’enfant n’arrive pas à ajuster les lettres entre elles, à les lier; son écriture est trop rapide ou trop lente, trop molle ou trop raide ; il y a des saccades, des gestes incontrôlés ; les levées de plume sont anarchiques.

Hélène de Gobineau, célèbre graphothérapeute française, explique que l’enfant dysgraphique, conscient de ses difficultés, est plus ou moins honteux d’écrire mal. Il est donc nécessaire de lui redonner le goût d’écrire en lui proposant des activités proches de l’écriture, comme le dessin, afin que la leçon soit un plaisir.

Si la graphothérapie est une spécialité de la graphologie, tous les graphothérapeutes ne sont pas forcément graphologues. Il existe parmi eux est orthophonistes et des ergothérapeutes. Ces spécialistes doivent néanmoins être bien familiarisés avec les écritures d’enfants.

Qu’est-ce que la dysgraphie ?

Elle se manifeste par des troubles de l’écriture : mauvaise organisation, maladresse, erreurs de forme ou de proportion, chez des enfants par ailleurs normaux au point de vue intellectuel.

La dysgraphie n’est pas un retard d’évolution de l’écriture. Le niveau de celle-ci peut être à peu près normal par rapport à l’âge de l’enfant. Toutefois, son écriture se distingue par son illisibilité, sa lenteur ou son manque d’aisance dans le mouvement.

Les enfants qui ont ces difficultés d’écriture sont gênés dans leur scolarité et cela peut devenir un handicap important, raison pour laquelle une thérapie est conseillée.

Il est certain que les enseignants qui sont familiarisés avec les écritures d’enfants, sont particulièrement désignés pour acquérir les notions de niveau et d’évolution de l’écriture entre 6 et 11 ans. Ils pourraient ainsi redresser des malformations, corriger des mauvaises habitudes, pallier à une lenteur qui est souvent le signe de difficultés plus grandes.

Dans la plupart des cas, les parents devront trouver un rééducateur et dans ce cas il faudra se renseigner et bien le choisir. La rééducation est une marche à deux et une marche qui devra se faire au rythme de l’enfant.

Source : www.sciencehumaine.info